L’arrêté du 4 mai 2022 (lien vers le Journal Officiel) a défini le cadre de l’audit énergétique obligatoire lors de la mise en vente de maisons individuelles et d’immeubles en monopropriété dont le DPE est classé en F ou G à compter du 1er septembre 2022, en E à compter du 1er janvier 2025, et en D à compter du 1er janvier 2034.
Prérequis :
Le propriétaire du bâtiment devra fournir à l’auditeur le diagnostic de performance énergétique (DPE) valide, ainsi que les factures des travaux réalisés. S’il dispose des autres diagnostics techniques immobiliers, ils devront également être fournis.
Le contenu de l’audit :
L’audit devra contenir au minimum deux propositions de travaux. La première décrira un parcours en plusieurs étapes de réalisation. La seconde un parcours en une seule étape.
Les propositions :
Première proposition :
La seconde proposition prévoit quant à elle une seule étape permettant d’atteindre au moins la classe B du DPE.
Pour les deux propositions, 6 postes de travaux sont étudiés (l'isolation des murs, l'isolation des planchers bas, l'isolation de la toiture, le remplacement des menuiseries extérieures, la ventilation, la production de chauffage et d'eau chaude sanitaire ainsi que les interfaces associées).
Les éléments présentés à chacune des propositions seront établis avec la méthode de calcul des DPE.
Les dérogations :
Elles sont possibles dans le cas où les coûts des travaux sont disproportionnés ou que les caractéristiques patrimoniales, architecturales ou techniques ne permettent pas d’atteindre la classe B. Ainsi les bâtiments remplissant ces conditions doivent atteindre au minimum :
Résultats de l’audit énergétique :
Les résultats devront être transmis au demandeur de l’audit dans un délai d’un mois maximum après la date de visite du bien, sous format papier et dématérialisé (PDF informatique). D’autre part, un récapitulatif informatisé au format XML devra contenir toutes les données utilisées par l’auditeur ainsi que celles calculées pour l’audit.
Le rapport de synthèse établi au format PDF contiendra :
Pour rappel, à la date de rédaction de cette actualité, la vente de biens classés D, E, F et G n’est pas interdite par la loi. Le vendeur n’est pas dans l’obligation de réaliser les travaux préconisés dans l’audit.
Sources :